vendredi 24 février 2017

bébé secoué

Le nombre de bébés secoués en France ne faiblit pas. On estime leur nombre à plus de 200 chaque année, à être victime d’un véritable choc traumatique, dû à une violente secousse. Julie Jacquart, maman d’un bébé secoué par sa nounou, raconte la souffrance de vivre avec ça, sans pouvoir pour autant trouver d’explications.  Elle parle, elle a encore la voix qui tremble. Ce sont des chocs qui restent une vie. Julie Jacquart est la maman d'un bébé qui a été "secoué". Une petite fille qui, à 4 mois, a été hospitalisée pour un choc. C’était il y a 5 ans. Deux jours d'hospitalisation, deux jours entiers, pour les parents, à se demander ce qui était arrivé à leur fille. Puis, le verdict est tombé : le bébé a été secoué. Le choc. (...) Puis un jour, Julie reçoit une lettre de la juge. C’est en fait la nourrice qui est responsable, et qui a reconnu les faits. Julie s’effondre. Depuis, elle essaie de comprendre. Pourquoi ce geste ? Comment ? Lors du procès, elle a vu la nounou, qui lui a demandé pardon. Mais n’a pas donné d’explications.(...)
 Pourtant ils sont environ 200 chaque année à en être victime, selon des estimations faites par les médecins, un nombre qui ne faiblit pas. Ces bébés ont en moyenne 4 mois et demi, et sont dans 68% des cas des garçons. Le plus souvent, c’est le père qui est l’auteur du choc (50% des cas), la mère (30%), ou la nounou (20%). La particularité des cas de bébés secoués, est que les juges ont face à eux des profils qui sont tout sauf des criminels. Plutôt des anonymes, de toutes les catégories sociales, toutes les origines, qui, à un moment "pètent les plombs". "Ce sont souvent les gardiens de l’enfant, qui, à un instant T, ont fait ce geste irréversible", (...)Le plus souvent, ce sont les pleurs, les cris du bébé qui font basculer. Et la faiblesse du parent en face qui n’arrive pas à gérer. (...)
http://www.lci.fr/societe/plus-de-200-victimes-chaque-annee-julie-maman-d-un-bebe-secoue-temoigne-2027117.html
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une piste : bébé a tendance à pleurer beaucoup plus et plus facilement en jour critique physique... et peut alors se faire secouer par son gardien du moment... 
un gardien peut plus facilement craquer lorsqu'il se trouve lui-même en épisode critique (rythmes courts surtout p.ex. jour critique émotionnel ou équivalent)
on retrouvera donc ces situations critiques en regardant la situation des rythmes et cycles du bébé et du secoueur au moment d'un drame ; par ailleurs - et là c'est intéressant - les épisodes critiques, donc "à risque", étant connus à l'avance cela devrait permettre une efficace prévention.

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