lundi 20 janvier 2014

impuissant

Il n’y a pas grand-chose à faire. Jo-Wilfried Tsonga était impuissant ce lundi face au Suisse en 8e de finale de l’Open d’Australie (6-3, 7-5, 6-4). Malgré une révolte en fin de match, le Français n’a rien pu faire pour contrarier son adversaire. Cela faisait bien longtemps que Roger Federer n’avait pas joué aussi bien. Et quand la balle sort de sa raquette avec autant de précision et de fluidité, l’adversaire n’est plus qu’un simple jouet, dont le rôle, forcément ingrat, revient à le mettre encore plus en valeur. Malheureusement pour lui, ce faire-valoir se nomme Jo-Wilfried Tsonga, bouté sans ménagement hors du tournoi après une défaite logique en trois sets (6-3, 7-5, 6-4) ce lundi en huitièmes de finale. Difficile de trouver des regrets pour le Français, tant Federer a maîtrisé son sujet sans offrir l’embryon d’une ouverture.
http://www.sports.fr/tennis/open-d-australie/articles/open-d-australie-federer-trop-fort-pour-tsonga-996708/

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Tsonga n'y est pour rien : sa situation cyclique (jour critique physique P18, le plus fort down de ce cycle) ne lui permettait pas de mieux faire, alors que Federer se trouvait en jour neutre et en phase active, donc au mieux...

le sport est ainsi, inégal et "injuste", grâce aux rythmes et cycles : un joueur en jour critique est généralement défavorisé face à un joueur en jour neutre. et le jour critique (toutefois d'intensité différente et variable) arrive un jour sur six (1) : il s'agit donc d'une loterie et sera souvent perdant celui pour lequel une épreuve tombe un jour critique... à moins qu'il ne soit beaucoup plus fort que son adversaire...
un aspect positif, peut-être : le jour critique chez un champion va permettre à son adversaire de le battre, mais uniquement ce jour-là... en quelque sorte une chance donnée à l'autre... par le hasard du calendrier... en situation critique inversée, un Federer en P18, Tsonga aurait peut-être eu toutes ses chances de le battre... (2)



(1) notre énergie physique "pulse" à un rythme régulier : un "moins d'énergie" donc un "down" d'intensité et d'effet variable selon le jour du cycle mais aussi selon notre état, se produit ainsi chaque sixième jour de notre vie, depuis le jour de notre naissance.
(2) attention les cycles de Federer semblent mystérieusement décaler d'un jour : il a curieusement tendance à se faire battre le lendemain de ses jours critiques physiques... :-)

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