mercredi 16 octobre 2013

tuerie de Nanterre

Tuerie de Nanterre : dix ans après, la famille d'une victime attaque l'Etat
Plus de dix ans après la tuerie du conseil municipal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, la sœur et la fille de Louisa Benakli, une des huit victimes du tueur Richard Durn, attaquent l'Etat
Les proches de Louisa Benakli assignent l'Etat pour les dysfonctionnements de la justice et de la police qui ont permis au tueur d'avoir légalement des armes et de se suicider dans les locaux de la police judiciaire après le massacre. Dans la nuit du 26 au 27 mars 2002, à 1 h 11, Louisa Benakli, 40 ans, avocate et adjointe au maire de Nanterre, est la première à tomber sous les balles de Richard Durn, en pleine séance de conseil municipal de Nanterre. Installé dans le public, le tireur s'est levé et a fait usage de deux armes à feu préalablement dissimulées sous sa veste. La fusillade va durer cinquante secondes et il tire à 37 reprises, tuant huit élus et en blessant dix-neuf autres, dont quatorze grièvement. Lors de son interrogatoire, le 28 mars 2002, Richard Durn se suicidera en se défenestrant du quatrième étage de l'immeuble de la brigade criminelle, 36, quai des Orfèvres à Paris, après être passé aux aveux. 
Aujourd'hui, les proches de Louisa Benakli veulent comprendre comment Richard Durn a pu utiliser ses deux armes légalement. Le tueur avait menacé une psychiatre avec des armes à feu quatre ans plut tôt. D'après les proches de Louisa Benakli cités par France Info, les services préfectoraux auraient dû lui retirer son autorisation de port d'armes. Autre question soulevée via cette assignation : pourquoi des mesures de sécurité particulières n'ont-elles pas été prises lors de la garde à vue de Richard Durn alors que la justice avait connaissance des lourds antécédents psychiatriques de l'intéressé ?
https://news.google.fr/nwshp?hl=fr&tab=wn&ei=WBlZUtveO6eI0AWM8oCwCg&ved=0CAoQqS4oBQ

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Richard Durn est né le 3 décembre 1968 et c'est un mardi : il est donc passé à l'acte son jour critique émotionnel. une situation doublement critique en fait : la tuerie a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi : l'intéressé allait d'un jour critique émotionnel E15 à un jour critique physique P1 : deux jours importants de pulsions.

mars 2002 (3/12/1968)
Di 24
Lu 25
Ma 26 E(15)
Me 27 P(1)

Je 28

pas de période critique septennale ici puisque Durn avait 33 ans et 4 mois, mais l'année critique intellectuelle i1 qu'est l'année de vie 34.
peut-être une alerte quatre ans plus tôt lorsqu'il a menacé une psychiatre ? (période critique septennale des 28 ans)

édit :
Le 26 mars 2002, Richard Durn écrit une dernière lettre à sa mère : « Maman, il y a longtemps que je devrais être mort. Je ne sais rien faire dans la vie, même pas mourir sans faire de mal. Maintenant, la lâcheté, c’est fini. Je dois crever au moins en me sentant libre et en prenant mon pied. C’est pour cela que je dois tuer des gens. Une fois dans ma vie, j’éprouverai un orgasme. »

Le soir, il part armé comme à la guerre à la mairie de Nanterre. Il expliquera aux enquêteurs qu’il a tiré « au hasard sans regarder la personne ni l’étiquette » politique des élus, sauf pour la maire communiste, Jacqueline Fraysse. « Je l’ai visée intentionnellement pour sa qualité de maire et comme incarnation d’un apparatchik inamovible, créant un système de clientélisme et représentant typique de la grande bourgeoisie rouge hypocrite. » En garde à vue, Durn dévide sa folie antisociale et termine le procès-verbal par ces mots : « Je veux mourir car je suis une chose, un déchet. » Le lendemain matin, Richard Durn a bondi « comme une fusée » à travers un vasistas pour chuter de quatre étages dans la cour du 36 quai des Orfèvres. Sans un cri.
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=18742&hl=


(tuerie survenue juste 6 mois après un drame semblable dans le Parlement de Zoug, en Suisse : auteur lui aussi dans son jour critique émotionnel et à l'issue de sa période critique septennale des 56 ans)
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2011/09/tuerie-de-zoug.html

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