jeudi 13 décembre 2012

infanticides

Elle avoue le meurtre de ses 3 enfants
Une mère de famille suisse a avoué aujourd'hui le meurtre de ses trois enfants, au premier jour de son procès en révision, à Horgen, dans le canton de Zurich, alors qu'elle avait toujours nié les faits auparavant. Cette femme de 39 ans, une Autrichienne devenue suisse après son mariage avec un ressortissant helvète, a reconnu avoir tué ses deux jumeaux âgés de sept ans le 23 décembre 2007, et aussi admis avoir tué son premier enfant, sept mois après sa naissance, selon l'agence de presse ATS. Elle avait été condamnée en mars 2010 à la prison à perpétuité pour l'assassinat de ses jumeaux à l'issue d'un premier procès. Ce jugement avait cependant été annulé à la suite d'un recours, l'accusée ayant été mal défendue. Cette femme a depuis lors engagé un nouvel avocat, et le nouveau procès s'est ouvert ce mercredi à Horgen. La prévenue avait jusqu'alors nié avoir tué ses jumeaux - un garçon et une fille de sept ans - et accusé leur père. Pour écarter les soupçons, elle avait fait croire à un cambriolage. La mère a aussi reconnu avoir tué son premier enfant, un décès considéré jusqu'alors comme un cas de mort subite du nourrisson. Elle a déclaré avoir appuyé sa main sur la bouche du bébé, qui pleurait. "Je voulais qu'il soit calme un moment", a-t-elle déclaré à la Cour. La prévenue se trouve en détention depuis la fin 2007, et suit une thérapie. Le procès, entamé aujourd'hui, doit durer trois jours. Le jugement devrait être rendu le 19 décembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/12/97001-20121212FILWWW00598-elle-avoue-le-meurtre-de-ses-3-enfants.php

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aussi un drame de la période critique septennale des 35 ans : une période critique septennale ou un jour critique émotionnel, fréquemment les deux, ont généralement un lien avec les infanticides. 
l'effet de désinhibition produit lors de cette situation psychique cyclique contribue probablement
au déclenchement d'un tel acte.
jour critique émotionnel ? 


édit 19/12 :
Zurich—  La mère de famille qui a avoué la semaine dernière au tribunal le meurtre de son bébé en 1999 et de ses deux jumeaux en 2007 à Horgen (ZH) souffre de troubles compulsifs et de paranoïa. Elle est en outre incapable de lier réalité, pensées et sentiments, selon le psychiatre mandaté par la justice zurichoise. La femme de 39 ans jugée pour l'assassinat de ses enfants perçoit son environnement comme étant plutôt hostile et menaçant, estime le spécialiste qui a présenté mercredi son expertise au Tribunal de district de Horgen (ZH). Ses troubles compulsifs engendrent chez elle une obsession d'un certain ordre. L'accusée doit pouvoir fonctionner à la perfection pour contrôler cet ordre et le maintenir. Lorsque l'ordre qu'elle requiert est fortement menacé, elle est capable de faire brutalement table rase. Cette tendance a pu l'amener à tuer ses enfants, selon le psychiatre. Ce d'autant plus que la femme ne dispose d'aucune voix intérieure lui permettant de rejeter une idée aberrante lorsque celle-ci lui vient. Toutefois, l'expert ne lui atteste pas une responsabilité restreinte. Il a recommandé une mesure stationnaire.

Santé affaiblie Ce cercle infernal qui a mené au meurtre des jumeaux, à la veille de Noël 2007, s'est mis en marche en 2006. La santé de la mère de famille est alors affaiblie par plusieurs interventions chirurgicales. L'accusée ne réussit plus à satisfaire ses exigences de perfection et d'ordre. Se sentant par ailleurs délaissée par son mari, elle se lance dans deux relations extra-conjugales qui compliquent encore la donne. «Et en plus, il y avait les deux enfants», a-t-elle confié au psychiatre. C'est alors que lui vient l'idée de supprimer ses jumeaux, un garçon et une fille de 7 ans, sans lesquels la vie serait plus simple et l'ordre rétabli, selon elle. En l'absence de voix intérieure l'empêchant de passer à l'acte, la femme tue ses enfants pour faire table rase.

Déni de plusieurs années Jusqu'à l'ouverture de son procès, la prévenue a toujours nié les faits, accusant même le père des enfants. Elle ne les a admis que la semaine dernière. Le soir du 23 décembre 2007, elle se lève en pleine nuit et étouffe son fils et sa fille en plein sommeil. Elle simule un cambriolage en mettant l'appartement en désordre avant de réveiller son mari qui constate la mort des enfants. Autre aveu prononcé devant les juges, la mère de famille a affirmé avoir tué son premier bébé à l'âge de 7 semaines. Voulant le faire taire, elle l'aurait étouffé en plaçant sa main contre sa bouche, alors qu'il pleurait. Les enquêteurs avaient conclu à une mort subite. Le Ministère public a désormais ajouté ce premier meurtre dans son acte d'accusation.
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=16136&hl=

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il est intéressant ici de voir comment le psychiatre interprète le phénomène de "changement de personnalité" au moment de l'entrée dans la période critique septennale des 35 ans au moment du drame...
l'effet de désinhibition pourrait être ce fait que "en l'absence de voix intérieure l'empêchant de passer à l'acte" (il peut y avoir désinhibition liée à la situation en période critique mais en plus de cela au jour critique émotionnel, si bien entendu celui-ci est présent...)
les situations des cycles courts lors des deux drames seraient bien entendu très intéressantes à connaître... (1999 et 2007) y compris la situation du bébé... et des enfants...
aveux à la même période que le drame ?
bébé peut pleurer de façon inconsolable son jour critique physique...
deux enfants jumeaux de 7 ans (enfants septennaux en pleine période critique en même temps que leur maman, peuvent contribuer à "faire monter la tension" s'ils se trouvent ensemble (étant jumeaux) dans leur jour critique émotionnel...
etc...

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