samedi 4 décembre 2010

quintuple infanticide de Nivelles.

Un psychiatre jugé après le quintuple infanticide de sa patiente

BELGIQUE - Elle lui réclame des dommages et intérêts...
Le drame aurait-il pu être empêché? Le tribunal civil de Bruxelles va devoir répondre à cette question ce vendredi midi dans une affaire du quintuple infanticide. L’auteure des faits, Geneviève Lhermitte, poursuit son psychiatre et lui réclame trois millions de dommages et intérêts au motif que ce dernier aurait dû réagir.

Selon la RTBF, les avocats de la mère vont présenter deux lettres pour accréditer cette thèse. Dans la première, quinze jours avant le passage à l’acte, Geneviève Lhermitte écrit à au Dr Diderick Veldekens qu’elle «a peur» d’elle-même, qu’elle est «dans une impasse» et qu’elle a «été dans un magasin (…) voir s’il y avait un couteau à viande bien tranchant. (…) S’il vous plaît, faite quelque chose pour moi. Je suis écrasée par une masse de mauvais sentiments.»

«J’ai des idées noires»
Dans la seconde lettre, envoyée la veille du drame, cette femme évoque ses pulsions suicidaires et sa volonté de ne pas laisser ses cinq enfants : «J'ai des idées noires, ce sont des idées suicidaires qui vont m'entraîner et je vais prendre mes enfants avec moi.»
Le 28 février 2007, Geneviève Lhermitte égorge son fils et ses quatre filles, âgés de 3 à 14 ans, à leur domicile de Nivelles et retourne le couteau contre elle mais ne parvient pas à se tuer.
Ses avocats vont tenter de prouver qu'il y a bien un lien entre ce manque de réaction du psychiatre et le passage à l'acte, en se basant sur l’avis de trois experts-psychiatres, qui avaient estimé devant la Cour d'assises de Nivelles qu’eux auraient demandé l'hospitalisation immédiate de la patiente.
Problème «d’emploi du temps»
Devant le tribunal, le psychiatre avait indiqué avoir reçu sa patiente à la suite d'un premier courrier alarmant le 13 février 2007, mais n'avoir pas pu recevoir Geneviève Lhermitte le 27 février en raison de son emploi du temps.
Selon l’un de ses conseils, Xavier Magnée, Geneviève Lhermitte n’agirait pas pour «l'argent», mais «pour le principe» et «pour obtenir reconnaissance du préjudice réellement subi» en raison de «l'inaction du praticien». Sur les trois millions d’euros de préjudice, elle ne réclamerait qu’un euro symbolique.
http://www.20minutes.fr/article/633513/monde-un-psychiatre-juge-apres-quintuple-infanticide-patiente
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c'est un drame où l'on retrouve le typique élément qu'est le jour critique émotionnel de la personne comme un pic d'angoisse et de désespoir : le jour critique émotionnel de Geneviève Lhermitte est le mercredi et par deux fois elle a "senti la pression monter" la première fois lors de la première lettre le 13 février et la seconde fois lors du second appel le 27 février. elle est ensuite passée à l'acte le lendemain, son jour critique émotionnel.

voici sa situation en février 2007  (1) :

février 2007 (16/11/1966)
Je 1
Ve 2
Sa 3
Di 4
Lu 5 P(18)
Ma 6 P(19)
Me 7 E(22) I(9)
Je 8
Ve 9
Sa 10
Di 11 P(1)
Lu 12
Ma 13
Me 14 E(1)
Je 15 I(17)
Ve 16 P(6)
Sa 17 P(7)
Di 18
Lu 19
Ma 20
Me 21 E(8)
Je 22 P(12)
Ve 23
Sa 24 I(26)
Di 25
Lu 26
Ma 27
Me 28 P(18) E(15)
Mars 2007
Je 1 P(19)
Ve 2
Sa 3

le 13 février elle entrait dans une série de jours critiques successifs (E1 est le jour critique émotionnel le plus "fort" des quatre jour critiques du cycle psychique et émotionnel de 28 jours), alors que le 27 février elle entrait dans un jour doublement critique P18/P19 et E15. (physique et émotionnel). elle se trouvait par ailleurs dans une année critique qui est l'année de vie 41 année critique physique P18. (2) ce sont là autant de signes à observer. et c'est d'ailleurs aussi un mercredi que Geneviève Lhermitte fait un malaise lors d'une audience au Tribunal.
le problème étant qu'il faut connaître la personne sur la durée ou se connaître sur la durée car chacun n'est pas sensible de la même façon à ses cycles longs et courts... nous avons par exemple tous chaque semaine notre jour critique émotionnel et cela se passe en général très bien. il faut alors arriver à discerner le moment ou il y a un risque réel et c'est là la difficulté...
néanmoins il faut toujours considérer le jour critique émotionnel et son arrivée comme un jour à risque et un jour d'alerte. l'avantage de le connaître à l'avance est de pouvoir gérer en connaissance de cause, et souvent se rassurer, si l'on se met à angoisser dès la veille de l'arrivée du jour en question...
le fait par exemple de savoir que son jour critique psychique et émotionnel est le mercredi doit faire comprendre et rappeler que l'on peut, si on est mal, paniquer de préférence et particulièrement ce jour là et dès la veille de ce jour, lors de son approche.


(1) http://biorythm.online.fr/w/
(2) http://rythmescycleshumains.blogspot.com/p/annees-de-vie_31.html

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