dimanche 25 octobre 2009

les sirènes du suicide

si on est fragilisé pour une raison ou une autre, que l'on broie des pensées suicidaires, parfois même sans raison véritablement perçue, l'arrivée d'un jour critique émotionnel (il est hebdomadaire) et/ou d'une période critique septennale (nos années de la table de 7) peut avoir pour effet de nous pousser vers un passage à l'acte.

on peut le vérifier en regardant de plus près les suicides et tentatives de suicide qui ont eu lieu : une bonne partie des personnes qui se suicident passent à l'acte leur jour critique émotionnel (ou le jour à côté) ou durant leur période critique septennale, en raison de pulsions particulières qui peuvent survenir dans ces moments là, pulsions qui, si on est très mal, vont nous donner envie d'en finir ; elles vont nous convaincre que c'est la seule et la plus simple et radicale solution pour régler nos problèmes, et ces pulsions sont suffisamment importantes pour que nous en arrivions à être tout à fait convaincus. ces pulsions vont nous faire "chausser nos lunettes noires et grossissantes" de sorte que la perception de nos problèmes va s'amplifier et ceux-ci vont nous paraître encore plus durs et insolubles.

et ce n'est pas tout, car les "sirènes du suicide" disposent d'un autre moyen encore, pour arriver à leurs fins : en plus de nous pousser, de nous convaincre, de nous faire "en avoir marre de la vie", elles vont nous désinhiber, c'est à dire que nous allons être sûrs de nous et n'allons plus avoir peur de passer à l'acte, plus peur de mourir... cela nous est indifférent (parfois même plus peur de tuer les autres en cas d'infanticide, suivi de suicide par exemple, ou de suicide collectif)...

alors que faire, pour échapper aux sirènes du suicide ?

- connaître et repérer à l'avance les jours et périodes à risque... : on dit "un homme averti en vaut deux". c'est tout à fait valable dans ce cas car on comprend mieux pourquoi on est dans un "état suicidaire" à certains moments plus qu'à d'autres. pourquoi on a des envies suicidaires : on peut s'exercer à repérer les moments où ces pensées nous envahissent, et l'on sera étonné que ce soit souvent au même moment de la semaine... cela peut aller jusqu'à être la même heure... de survenance d'un gros "down"...
donc : le savoir à l'avance et voir venir, aide à gérer et se défendre, à se rassurer aussi.

ces moments sont les suivants, et il est important de s'en rappeler :

- l'arrivée ou le séjour dans notre jour critique émotionnel... facile à vérifier car c'est toujours le jour de la semaine où nous sommes nés : on a plus tendance à passer à l'acte suicidaire le jour de notre naissance, pour la simple raison qu'il s'agit d'un cycle psychique de 7 jours, donc hebdomadaire, qui démarre le jour de notre venue au monde et qui nous fait passer par un down (possible, pas systématique heureusement) chaque septième jour de notre vie, ceci avec la régularité d'une horloge et jusqu'à la fin de celle-ci...
il faut y penser à l'avance et se le rappeler si la dépression nous gagne - et elle peut même être foudroyante, c'est une particularité de notre jour critique émotionnel... il faut se rappeler que les "nuages noirs" ou crises d'angoisse peuvent démarrer dès la veille au soir de ce fameux "jour critique émotionnel" notre jour de blues et/ou de colère, et parfois aussi durer le lendemain de ce jour.
il nous faut donc être prudents notre jour critique émotionnel mais aussi les jours à côté.
se rappeler que ce peut-être aussi notre jour de colère peut être précieux lors de différends conjugaux ou familiaux. (c'est pour cela fréquemment  le jour des drames conjugaux)

- second élément : se rappeler que les "sirènes du suicide" peuvent se manifester avec insistance durant un laps de temps relativement long (quelques semaines, quelques mois à plus d'une année selon les situations et les personnes) laps de temps durant lequel nous pouvons gravement déprimer, mais période qui est bien déterminée : autour de nos années de vie de la table de 7 (on se suicide souvent autour de nos âges multiples de 7)
aussi pour la même simple raison qu'il s'agit d'un autre cycle de notre psychisme comportant une période de remise en cause qui peut se traduire par une grave dépression (que j'ai appelée "dépression septennale" car elle est assez fréquente) et un profond désespoir... chaque septième année de notre vie, ou autour de ces années.

- attention particulière aussi aux périodes autour de nos anniversaires (cycle annuel, voire semestriel à confirmer)
- et attention car plusieurs de ces éléments peuvent être présents simultanément... renforçant ainsi le risque...


je conseille alors, pour imager : si les sirènes vous tentent il faut faire comme Ulysse et durant ces périodes "à risque" vous attacher au mât et ne pas céder à leur chant : c'est plus difficile qu'on ne l'imagine, car on a tendance à devenir étanche au monde et aux bons conseils extérieurs... mais il faut savoir et essayer de s'imprégner à l'avance, que les sirènes du suicide sont un véritable mirage "à durée déterminée" elles arrivent durant les périodes indiquées ci-dessus et repartent le plus souvent une fois que la période est passée, sauf si nos problèmes sont graves. attention... elles peuvent revenir - récidiver - aux échéances suivantes.. (jour critique émotionnel : nous en avons un chaque semaine, qui peut être neutre mais qui peut être aussi parfois destructeur, et période critique septennale : çà c'est seulement tous les sept ans.)

une autre méthode consiste à prendre la chose comme un défi : notre Hyde veut nous conduire à faire une grosse bêtise. c'est à nous... Jeckyll de parlementer avec lui, de l'éconduire et lui résister, de "l'envoyer balader". après, nous nous rendrons compte que nous avons gagné la partie...
en fait c'est réellement ainsi : nos jours critiques et nos périodes critiques septennales sont nos "périodes Hyde". et elles sont faites pour nous tenter, nous tester, nous remuer et nous mettre à l'épreuve. elles sont plutôt là pour nous faire avancer dans notre vie : ce sont des jours/portes et des périodes/portails que nous sommes sensés franchir pour continuer. mais quand on est pas en bon état çà ne marche pas toujours bien... ce sont notamment des jours et périodes lors desquels notre Hyde nous rappelle à l'ordre afin que nous réglions nos problèmes et soucis latents : et bien souvent nous avons des problèmes avec cela ou simplement nous n'avons pas envie et tendance à remettre à plus tard le règlement de ces problèmes... : notre Hyde risque alors de nous les rappeler à nouveau lors de nos jours et périodes critiques suivants...

(n.b. : pour déterminer jours et périodes critiques voir marge de droite rubrique "rythmes et cycles au secours")

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